Beauté et cosmétique : ce qu’attendent les consommateurs
L’engouement autour des produits bio, naturels, et des cosmétiques faits maison sont autant de signes qui montrent la mutation du marché de la beauté et de la cosmétique. L’efficacité n’est plus l’unique critère de choix quand on parle de beauté et les marques doivent repenser produits et discours.
Chez OP1C, nous avons accompagné les marques Uriage et Sooa à appréhender ces changements dans leurs discours social media media. Partant pour un tour d’horizon des dernières tendances cosmétiques ? Alors let's go !
Chez OP1C, nous avons accompagné les marques Uriage et Sooa à appréhender ces changements dans leurs discours social media media. Partant pour un tour d’horizon des dernières tendances cosmétiques ? Alors let's go !
Une demande croissante des produits personnalisés
Chaque personne est unique : il existe autant de solutions pour la peau que de personnes qui en recherchent. Et ça, les marques beauté commencent à le prendre en compte ! On appelle "beauté sur-mesure" le fait de proposer des produits qui s’adaptent à 100% aux besoins des utilisateurs.
Pour répondre à cette nouvelle demande, de plus en plus d’enseignes proposent des diagnostics de peau rapides et gratuits grâce à la technologie pour pouvoir conseiller au mieux les consommateurs.
Certaines marques vont plus loin en intégrant la technologie dès le développement de leurs produits :
Certaines marques vont plus loin en intégrant la technologie dès le développement de leurs produits :
- Amalthea utilise un chatbot pour aiguiller et répondre aux questions des consommateurs tout au long du parcours d’achat. Ils conçoivent ensuite les produits en fonction des renseignements donnés par l’acheteur.
- L’Occitane en Provence en partenariat avec Rowenta ont développé la Nespresso de la crème hydratante ! Un appareil lié à un outil de diagnostic cutané qui délivre des capsules de crèmes sur-mesure.
- Chanel et son mascara révolution : une brosse imprimée en 3D sur mesure lors de l’achat.
- Typology et ses sérums périodiques : 4 sérums adaptés aux 4 semaines de fluctuations hormonales. Fallait y penser !
Une attente de solutions responsables sur les packagings
L’industrie cosmétique, c’est 120 milliards d’emballages produits chaque année ! S’il est de plus en plus facile de trouver des cosmétiques à base d’ingrédients sûrs et non toxiques, c’est toujours une galère de trouver des marques cleans jusqu’au packaging !
Grâce aux produits rechargeables, en plus de faire une bonne action pour la planète, on peut faire de belles économies ! Déjà beaucoup d’enseignes proposent ce service :
- Sephora pratique depuis quelques années une réduction de -30% sur l’achat d’un nouveau parfum si on ramène un ancien flacon vide
- Marionnaud récupère packaging ET résidus de produits (de toutes les marques) pour les recycler et leur offrir une seconde vie en échange de réductions (Malin !)
- Lush et Avril vous permettent de venir remplir vos anciens produits terminés directement en magasin
- L’Occitane en Provence met à disposition des pompes pour acheter ses produits en vrac
- Hermès sort une collection de rouges à lèvres rechargeables
Cosmétiques beauté et engagements sociétaux
Aujourd’hui, la liste des exigences se rallonge pour les produits cosmétiques : ils doivent être à la fois cruelty free, respectueux de l’environnement et efficaces (à chaque combat, son type de cosmétique !) Là où la Green Beauty s’intéresse à la transparence des ingrédients, à la fabrication des produits et à leur conditionnement, la Blue Beauty, elle, s’intéresse à l’impact de la production de ses produits sur l’environnement.
Le concept : proposer des produits éthiques dans la conception, la production et la composition. L’un des thèmes récurrents des marques de Blue Beauty est notamment l’eau nécessaire à l’utilisation du produit : Waterless Haircare propose ainsi des soins pour cheveux qui agissent sans avoir à les mouiller ou passer sous la douche.
Le sujet de la préservation des océans est aussi central et les crèmes solaires se frottent à une nouvelle problématique : leur impact sur la faune et la flore aquatique. Elles commencent d’ailleurs à aborder le sujet et donner de premières réponses.
Seconde main et cosmétiques beauté, quel avenir ?
Après les fringues et la déco, le maquillage s’envisage aussi en seconde main. Moins cher et plus écolo, la vente du maquillage seconde main grandit sur internet ! Plutôt cool quand on pense à tout ce que l’on est capable de gaspiller en make-up … mais on vous voit déjà faire une grimace derrière votre écran, parce que oui, on va pas se mentir c’est un peu cracra (surtout quand on sait que des bactéries de type E.coli ou staphylocoque sont présentes dans 70 à 90 % des mascaras, pinceaux, ou encore éponges… )
Si vous n’avez pas envie de mettre du rouge à lèvres utilisé par un inconnu (et ça se comprend), sachez que de nouvelles plateformes se créent pour sécuriser la vente des produits cosmétiques déjà utilisés :
- Sur Vinted, seuls les produits neufs et dans leurs emballages d’origine sont autorisés à la vente
- Sur Glambot, pas de vente directe entre particuliers : c’est la plateforme qui achète les produits aux revendeurs et les reconditionnent avant de les revendre
Un renouveau de la médecine esthétique
Exit les fonds de teint ultra couvrants ! Aujourd’hui, les consommateurs semblent accorder plus d’importance au soin plutôt qu’au camouflage. On veut être beau mais au naturel !
De plus en plus d’instituts spécialisés voient le jour et proposent des plasma lift (on vient vous ré-injecter votre propre plasma sur le visage pour réparer des zones abîmées), des ultrasons (Pour retendre les tissus), des injections de gel hyaluronique (pour éviter les rides) et bien d’autres trucs un peu fous ! Ces solutions sont onéreuses mais elles sont à voir comme l’épilation définitive : après quelques séances à 200 boules, vous êtes censés être tranquilles pour toujours et c’est bien pour ça qu’ils séduisent autant !
En bref, le discours des marques évolue : on met de moins en moins en avant les résultats obtenus grâce au produit et on laisse place à de la pédagogie et de la transparence sur l’origine des produits. La diversité des modèles se développe également (plus de formes, des peaux imparfaites mais assumées et des vergetures fièrement affichées)
Dans la réalité, beaucoup de marques sont encore frileuses à l’idée d’adopter des modèles moins lisses et plus réalistes, mais à l’instar de la mode, le secteur va devoir se mouiller !